Les différents types de griffes
Les griffes d’orteil sont invalidantes par le conflit au chaussage, générateurs de cors ou durillons, parfois très douloureux.
Les cors sont au dessus de la voute plantaire, les durillons en dessous.
De plus, il faut savoir que ces griffes d’orteil majorent ou provoquent des métatarsalgies (douleurs sous l’avant-pied) en augmentant l’appui sur la tête métatarsienne correspondante. Ces cors ou durillons peuvent être donc situés sur toutes les faces de l’orteil, que le conflit soit entre les orteils, avec les chaussures ou le sol.
Ainsi, ils consistent en des épaississements cutanés, qui correspondent à une forme de protection de l’organisme.
La griffe d’orteil la plus fréquente est sur l’articulation entre les 2 premières phalanges, dirigée vers le bas, dite griffe proximale. Elle occasionne un cor dorsal. On parle de griffe totale si l’articulation phalangienne distale est aussi dirigée vers le bas.
Concernant une griffe distale, on parle d’orteil en marteau (comme si lea phalange distale avait reçu un coup de marteau). Il existe un cor dorsal, mais surtout un durillon, témoin d’un appui douloureux.
En cas de griffe inversée, on parle de déviation en col de cygne. La phalange médiane est quasi-verticale, on observe un cor dorsal sur l’articulation proximale, et un durillon plantaire, sur l’articulation distale.
Si l’orteil dévie de son axe, il peut passer au-dessus ou au-dessous de l’orteil adjacent, on parle en ce cas d’orteil supraductus ou infraductus.
Les deux stades évolutifs des griffes d’orteil
– Stade initial : griffe réductible. On parvient à réduire la déformation par des manœuvres externes. Le traitement de la cause suffit.
– Stade évolué : griffe non réductible. La déformation est fixée, irréductible, et nécessite un traitement : orthoplastie ou chirurgie.