Examens radiologiques pour un syndrome de Morton
Les examens sont peu utiles dans les formes typiques du nevrome de Morton, pour lequel le diagnostic doit rester clinique. Néanmoins dans notre époque moderne, il faut confirmer la suspicion de syndrôme de Morton, avant toute prise en charge thérapeutique. La pratique de radiographies standard permet d’éliminer une pathologie associée ou autre.
En cas de doute ou d’intrication avec d’autres pathologies de l’avant-pied, on complète le bilan par la pratique:
- d’une échographie, examen facile d’accès, mais qui reste un examen de « débrouillage » et dépendant de l’expérience du radiologue,
- d’une IRM.
L’IRM est l’examen de référence, qui permet de diagnostiquer aisément un névrome de Morton, mais aussi de le localiser précisément.
Une échographie et une IRM normales n’éliminent néanmoins pas le diagnostic. Parfois il est nécessaire de répéter l’examen à distance, le temps que la tuméfaction soit visible…
Enfin dans les formes peu communes de syndrome de Morton, la réalisation d’un ElectroMyoGramme peut s’avérer utile. Le neurologue à l’aide d’électrodes de stimulation spécifiques va étudier les vitesses de conduction nerveuse, et les amplitudes de potentiels sensitifs. L’examen pourra être en faveur du diagnostic de syndrome de Morton, mais aussi permettra d’écarter d’autres diagnostics possibles.